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Dominique Bayle rencontre Nikos Aliagas

Dominique Bayle rencontre Nikos Aliagas

Bonjour Nikos, peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Nikos Aliagas, j’ai presque 53 ans et 2 enfants. Je suis journaliste, animateur et travaille dans les médias depuis 35 ans. Je suis né à Paris et mes parents sont grecs. Moi-même, quand j’étais enfant, j’ai eu des problèmes de santé et j’aurais bien aimé qu’on me fasse rêver quand j’étais à l’hôpital pendant ma période de convalescence.

Quel était ton rêve professionnel ?

Mon rêve professionnel, je l’ai accompli. Petit, je voulais être sur une scène parce que j’avais réalisé qu’en étant sur scène je n’avais mal nulle part. C’est un espace temps où l’on n’a plus de bobo et c’était ça que je voulais quand j’étais gamin. Les scènes, ce sont des lieux où l’on ne pense pas à ses douleurs, à ses soucis, à ses doutes et on avance …

Tu es présent pour l’Association depuis de nombreuses années, que représente cet engagement ?

C’est un engagement qui puise sa source dans le regard qu’on a sur nos enfants et les enfants des autres. C’est quand même inacceptable de voir qu’un enfant souffre quels que soient son parcours, sa maladie, sa solitude. C’est difficilement concevable. C’est ce que je ressentais déjà avant même d’être parent, parce que je sais ce qui se passe dans leur tête. Donc si on peut aider… qu’est ce que ça vaut tout ce que tu fais, si tu ne peux pas faire sourire un gamin et lui faire oublier ses doutes et ses tracas, ça ne vaut rien ! Alors effectivement, et ce n’est pas une posture je ne coche pas une case, quand on voit un enfant qui souffre, il faut être là.

Tu as reçu beaucoup d’enfants malades notamment lors des tournages de «The Voice». Quels souvenirs en gardes-tu ?

C’est leur émerveillement, ce qu’on voit dans leurs yeux, une force, une détermination parce qu’on sent qu’ils sont heureux. C’est presque une adrénaline la joie, alors qu’ils sont fatigués parfois, les tournages peuvent être longs. Pendant quelques secondes, ils sont «waouh» ça les booste et voilà ce que je retiens, ce sont leurs yeux, leurs regards sur les chanteurs qui viennent, et puis être comme les autres, rire, faire partie d’une «normalité».

En un mot ou presque

Quel est ton jeu préféré ?
J’aime beaucoup jouer à cache-cache avec mes enfants.
Quels sont tes trois mots préférés ?
La gratitude, la mer, la lumière.
As-tu un objet fétiche ?
Une chouette, je suis un grand collectionneur. J’en ai de toutes sortes. C’est depuis l’antiquité le symbole de la famille et de la sagesse.

Crédit photo : ©Romain Esteban

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